« Le mandala nous parle de notre existence la plus concrète (qu’) il nous fait retrouver cet ordre magnifique et inapparent qui nous met pleinement en rapport aux oiseaux et aux larmes, aux arbres et aux hommes, à la nuit et aux choses, aux fleurs et aux poèmes … » F. Midal
Le terme mandala fait désormais partie de notre langage courant et les librairies regorgent d’ouvrages nous promettant le calme et la paix intérieure grâce au coloriage de ces dessins circulaires. Si vos enfants sont comme ceux que je croise au quotidien, rares sont les filles ou garçons, qui restent concentrés sur cette activité plus de quelques minutes. Pourtant, les bienfaits du mandala sont réels, pour les enfants comme pour les adultes.
Elaborer un mandala permet de faire travailler ensemble les deux hémisphères du cerveau. Le côté droit est mobilisé par la dimension créative et artistique de l’activité tel que le choix des couleurs par exemple. L’hémisphère gauche, lui, est activé pour gérer l'organisation spatiale, la logique et la symétrie de la composition. Cette double stimulation cérébrale procure une sensation de détente, d’harmonie et de bien-être. C’est aussi un excellent outil de concentration. Outre ses aspects physiologiques, le mandala est aussi et avant tout porteur de symbole.
Organisés autour d’un centre, il assemble des figures selon un ordonnancement régulier pour constituer un tout caractérisé par une harmonie et une unité globales. C’est d’ailleurs le sens même du terme sanskrit ‘’mandala’’ qui signifie « cercle au sens de ce qui est rassemblé unitairement dans une limite donnée(1)».
D’une portée universelle, le mandala est présent dans de très nombreuses civilisations, à travers les époques, dans les fruits de la nature(2) comme dans les productions humaines. Sa présence constante s’explique sans doute par le fait qu’il est, pour citer F. Midal(3), « cette unité qui rassemble le divers de façon harmonieuse », cette capacité unique à tisser des liens et à réconcilier en un tout cohérent des objets et individualités épars.
Sur le plan psychologique, Carl Jung est le premier à avoir mis en exergue les vertus thérapeutiques du mandala. Source d’apaisement, de recentrage et de transformation pour aller vers l’accomplissement de soi, le mandala nous conduit vers une unité, un ordre et une harmonie retrouvés.
Voici une très belle pratique qui va vous permettre de vivre un mandala, d’être le mandala. Cette séquence a été créée par Carolyn Wood(4), que je remercie chaleureusement pour ce partage.
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[1] Source : Wangmo, blog Racines de la présence, la figure du mandala
[2] Je vous invite à contempler des images d’aloe polyphylla, dite aloe spirale
[3] Fabrice Midal, Petite philosophie des mandalas, méditations sur la beauté du monde
[4] Carolyn Wood est professeur d’Anglais, professeur de yoga et formatrice au RYE, Recherche sur le Yoga dans l’Education.
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